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jeudi 13 avril 2017

Ça bourgeonne dans la Vésubie!

Durant l’hiver, les arbres, dépouillés de leurs feuilles, permettent de découvrir des structures végétales particulières. Vous avez sûrement pu les observer facilement : les bourgeons. Ceux-ci ont un rôle majeur dans le développement des végétaux. En effet, les bourgeons permettent la croissance des tiges, des ramifications et forment des feuilles ou encore des fleurs. Leur développement commence à la fin de l’été jusqu’à la fin de la chute des feuilles, période pendant laquelle l’arbre se prépare à passer l’hiver en fabriquant des réserves. Après cette période, les bourgeons entrent en dormance jusqu’au début ou à la fin de l’hiver selon les espèces. A l’extrémité de la tige se situe le bourgeon terminal qui assure la croissance en longueur (cf A). Les bourgeons axillaires sont disposés sous les aisselles des feuilles. Selon les espèces, les bourgeons peuvent être recouverts d’écailles (marronnier par ex.) ou nus (chou de Bruxelles par ex.). Les bourgeons écailleux sont enduits d’une substance cireuse, la propolis, qui limite leur déshydratation. Sur certains arbres, deux types de bourgeons peuvent être observés : les bourgeons à bois (cf B) et les bourgeons à fleurs (cf C). Le bourgeon à bois, de forme pointue et allongée, permettra le développement d’une branche. Il contient des ébauches de feuilles entourées d’un duvet blanc, la « bourre ». Ce duvet lui procure une protection thermique. Le bourgeon à fleurs, plus rond et plus gros, contient les ébauches des organes reproducteurs d’une fleur. Au printemps, la dormance prend fin, les écailles s’ouvrent et le développement des bourgeons reprend, il s’agit du débourrement. Il n’y a plus qu’à observer les fleurs et feuilles apparaître, ainsi que la magie du printemps.

Laurence BOUDIERE - Docteur en biologie végétale.


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