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dimanche 26 février 2017

Le tapis : l’accessoire déco indispensable !!

Un tapis a plusieurs utilités et la plus connue est bien évidemment de réchauffer le sol, de procurer un contact moelleux qui contraste avec un carrelage froid. Oui mais pas seulement… Parce qu’un tapis peut, selon le motif, le coloris ou la taille, colorer une pièce, la faire paraître plus grande et réveiller une décoration un peu classique. Un bon moyen pour dynamiser son intérieur à peu de frais !!
Il existe plusieurs matières qui sont plus ou moins adaptées à des types de pièces. Il faut éviter les matières fragiles dans les lieux de passage, réservez-les pour un salon ou une chambre. Les tapis en laine sont un bon moyen d’apporter un côté cocooning, les tapis en fausses peau de bête sont également dans la tendance. Quant aux tapis en fibres naturelles (jute, sisal…), ils trouveront très bien leur place dans une chambre. Il existe aussi des tapis en vinyle imitation carreaux de ciment
que vous pouvez poser sur le sol de la cuisine, de la salle de bain, cela apportera une touche classe et originale à votre pièce.
Le tapis permet donc de donner un sens à une pièce en délimitant un espace dédié dans une grande pièce à vivre par exemple entre le salon et la salle à manger mais il peut aussi rythmer un espace bien défini. Vous avez le choix entre un tapis unique ou l’accumulation de tapis qui donne un côté vivant à la pièce, dans ce cas veillez juste à ne pas associer plus de trois motifs trop différents et que les épaisseurs des tapis ne soient pas trop disproportionnées.

Mélanie Philip, Décoratrice Professionnelle.

lundi 20 février 2017

Santé au houblon !

Si vous allez vous balader dans notre belle vallée, vous pourrez peut-être observer du houblon sauvage sur le bord d’un chemin, enlacé dans une haie. Le houblon (ou Humulus lupulus si vous voulez briller en société) pousse sur n’importe quel support, naturel ou artificiel et peut aller jusqu’à 5 ou 6m. Cette plante vivace grimpante est dioïque, c'est-à-dire qu’il y a un plant mâle et un plant femelle. Les fleurs du plant femelle sont en forme de cônes arrangés en grappes, que l’on peut récolter à la fin de l’été. Ces cônes femelles contiennent une résine, la lupuline, qui a une odeur spécifique et une saveur amère particulièrement utilisée dans la bière. En effet, lors du brassage,
pendant l’ébullition, les cônes de houblons sont ajoutés libérant ainsi la résine qui donne alors de l’amertume. Si le houblon est ajouté en fin d’ébullition, il donnera des saveurs variées et même fruitées selon l’espèce utilisée sans ajouter d’amertume.
À la base, c’est pour ses vertus antiseptiques et conservatrices que le houblon était ajouté à la bière. Cela permettait de la conserver plus longtemps. Le houblon a également d’autres vertus médicinales, notamment un effet sédatif, il facilite la digestion et diminue les troubles liés à la ménopause. En conclusion, pour pleinement apprécier les vertus du houblon, rien de mieux qu’un petit verre de bière (avec modération bien entendu).

Laurence BOUDIERE - Docteur en biologie végétale.

Février le mois de la taille des arbres fruitiers, vignes, rosiers et arbustes à floraison estivale.

La taille des arbres fruitiers à noyaux et de la vigne doit être faite avant la montée de sève qui a lieu entre mi-février et début mars.
Les arbres fruitiers à pépins, les rosiers et les arbustes à floraison estivales peuvent être taillés un peu plus tard jusqu'à la fin mars. L’olivier peut être taillé de février à mars dans la vallée de la Vésubie, voir en avril pour Saint-Martin-Vésubie. Dans la foulée de la taille de vos végétaux, n’hésitez pas à les traiter à la bouillie bordelaise. Ce produit avec un large spectre d’action fongicide, permettra de
protéger les petites plaies issues de la taille. Attention à ne pas effectuer un traitement quand vos végétaux sont en fleurs et suivez bien les doses prescrites sur l’emballage, une surdose est toujours inutile et pourrait être néfaste pour vos plantes.
Février c’est aussi le mois idéal pour la plantation des arbres en racines nues en pensant à bien réparer les sujets. Il est important de praliner les racines et de raccourcir les rameaux lors de la plantation. Ne pas oublier d’arroser ; le matin de préférence pour que le sol soit ressuyé avant les gelées nocturnes. Suivant où vous vous situez dans la Vésubie, les dates d’interventions doivent être modulées. Les indications ci-dessus sont valables jusqu'à 800 mètres d’altitude environ.
Pour les lieux au dessus de cette limite, les travaux doivent être repoussés de quinze jours à un mois en fonction de la température extérieure.
Le dicton « Février le plus court des mois est de tous le plus sournois » reste l’adage du jardinier hivernal. Restez vigilants vis-à-vis des gelées diurnes ou des chutes de neige et n’hésitez pas à reporter vos tailles et plantation de quelques jours.

Franck Otto-Bruc.

lundi 13 février 2017

Doit-on obliger les enfants à terminer leur assiette ?

Vous avez un ou plusieurs chérubin(s) qui chaque jour vous apporte(nt) joie et bonheur. Mais arrivé le moment du repas, votre enfant vous en fait voir de toutes les couleurs !? Lui qui aimait tant la purée de légumes, les courgettes et haricots à 1 an, les rejette catégoriquement 3 ans plus tard... Mais que se passe-t-il ? Mon enfant devient-il soudainement capricieux ? Que dois-je faire? Le forcer, proposer autre chose ? Vous le savez peut-être déjà, mais le phénomène n’est pas nouveau. Pas de panique ! Au cours du développement de l’enfant, celui-ci est amené à rejeter divers aliments et notamment, LES LÉGUMES ! (parfois même les fruits). Cette phase de rejet se nomme «néophobie alimentaire», autrement dit « la crainte de la nouveauté ». Il en est autrement avec le goût sucré qui est apprécié de façon innée chez l’enfant. Observez les mimiques d’un bébé qui porte un produit sucré à la bouche. Ne baissez pas les bras mais ne forcez pas votre enfant à terminer son assiette. Cela peut renforcer le dégoût qu’il ressent envers le plat que vous lui servez. Proposez-lui toujours de goûter, laissez-lui l’assiette sous les yeux, le temps qu’il se familiarise avec le plat. Dites-vous que cette phase n’est que temporaire.

Quelques conseils pour diminuer ce temps de néophobie :

- faire participer l’enfant à la préparation du repas afin qu’il puisse visualiser et découvrir ce qu’il va manger, plutôt qu’un repas préparé, chauffé au micro-ondes.…

- Privilégier une ambiance de table chaleureuse et éviter certaines phrases du type : « Mange et dépêche-toi ! », « Moi, à ton âge », « Goûte pour me faire plaisir ».

- Évitez de grimacer devant un plat. Ça n’a l’air de rien mais l’adulte est un modèle aux yeux de l’enfant. Montrez-lui que le plat est bon afin de stimuler son envie de manger.

- Évitez les principes de récompense (un bonbon, un jeu vidéo etc..) / punition (pas de dessert, pas de télé) en fin de repas. Là encore, l’enfant sera persuadé que le plat que vous lui servez n’est pas bon pour lui puisqu'on le récompense ou on le puni en fin de repas !

- Ne transformez pas systématiquement l’aliment rejeté pour qu’il soit selon vous mieux accepté (ex : courgettes en gratin de courgettes). Le fait que l’enfant ne puisse pas reconnaître l’aliment peut-être source d’angoisse.

- Réitérez l’expérience autant de fois que possible. Évitez de céder trop facilement puisque ses goûts vont changer. Au fur et à mesure de la découverte des saveurs, l’enfant s’habitue et se
familiarise avec certaines d’entre-elles. Il a, tout comme vous, sa propre histoire avec l’aliment.

Mlle PITTALUGA Marine, diététicienne - nutritionniste.

jeudi 9 février 2017

Madame Mick Micheyl .

Il est temps de s’asseoir sur un banc,
Regardait passer la Saône,
Se souvenir des années d'avant,
Au parfum d'anémones.
Les lumières s'éteignent lentement,
Je me glisse tel un gone,
Pour offrir à vos 95 printemps,
Une vue de Fourvière et sa madone.
A côté du marchand de poésie,
Retourner sur les quais de Saône,
S’asseoir sans bruit ni personne,
Pour revoir ce gamin de Paris.

Brunandierre-La Bollène-vésubie.


lundi 6 février 2017


Tout schuss.

Laguigne et sa fille décident de skier à la station de la Colmiane, qui est exploitée en régie par le Syndicat Mixte pour le Développement de la Vallée de la Vésubie et du Valdeblore. Laguigne chausse ses skis sur la piste balisée communale à côté de la gare de départ du télésiège, s’engage
sur un chemin hors-piste habituellement emprunté par les skieurs pour rejoindre la piste bleue et chute lourdement sur une plaque de verglas. Il engage une action devant le juge administratif contre la commune de Valdeblore reprochant au maire de n’avoir pas pris les mesures de police pour sécuriser ce chemin hors-piste.
Le skieur qui se blesse en hors-piste est seul responsable de son imprudence. Mais, lorsque le préjudice survient sur un terrain hors-piste très souvent utilisé par les skieurs, le maire doit agir en conséquence, si le danger est exceptionnel, sinon la responsabilité de la commune pourra l'emporter.
La plaque de verglas constituait-elle un danger exceptionnel, alors qu’elle était visible, et que tout skieur doit être prudent et s’inscrire dans une logique d’anticipation? Laguigne fut débouté, il lui appartenait traversant un chemin hors-piste d’être particulièrement attentif. Le même jour sa fille qui descendait sur la piste verte dérape sur une plaque de verglas quitte la piste et heurte un rocher. Elle attrait devant le tribunal de grande instance (1) le syndicat qui exploite les remontées mécaniques, disant que le passage aurait dû être interdit sur cette portion, ou la présence de la plaque signalée ou encore que des filets de protection auraient dû être posés.
Le tribunal considère qu’au passage de cette plaque, la probabilité pour le skieur de tomber et de terminer sa course en dehors de la piste contre un arbre voire un rocher avait été fortement sous-estimée par l'exploitant, qui a ainsi manqué à son obligation d’assurer la sécurité des skieurs en omettant de poser des filets de protection le long de la zone boisée et parsemée de rochers. Mademoiselle Laguigne plus chanceuse que son père a été indemnisée.
(1) article L. 342-13 du Code du tourisme.

Maître Jean-Pierre COURTIGNON.